Cambrils, J7 - Vendredi : Ceux sans qui rien ne serait possible

Cambrils, J7 - Vendredi : Ceux sans qui rien ne serait possible

Durant le stage comme tout au long de la saison, les mécaniciens et soigneurs effectuent les tâches indispensables avant, pendant et après les entraînements. 

Il est 8H30, ils viennent de prendre le petit déjeuner. Jean-Pierre Trisman et Pascal Duthoo s'affairent à gonfler les roues et préparer les voitures pour la sortie. Jean-Luc Volon et Philippe Doppagne sont en train de préparer les bidons pour les Juniors et les Espoirs, après les avoir lavé la veille au soir. Ils reçoivent l'aide de Nicolas Wauthier pour remplir près de 150 bidons pour l'entièreté du groupe présent au stage. ll faut aussi réalimenter les caisses de barres énergétiques, de pâtes de fruit, de frangipane et de gaufres pour chacun de ceux qui partiront pour plusieurs heures.

Aujourd'hui, vendredi, c'est d'ailleur LE grand rendez-vous dans la montagne. Les Juniors devront faire face à 3000 mètres de dénivelé et terminer par une grande intensité sur le plat. Le soleil est bien là, le vent ne se fait pas trop sentir. Les conditions sont réunies pour vivre une session exigeante et enrichissante. "Avec plus de quatre heures de vélo devant eux, les coureurs doivent constamment nous tenir informés de leurs sensations. Qu'elles soient bonnes, ou non", indique Jean-Luc Volon, désigné chef-soigneur. Et alors qu'ils abordent les pourcentages imposants de la Serra de Collserolla, les coureurs se succèdent à la voiture, venir réclamer à manger et à boire à Pascal Duthoo, au volant de la voiture des Juniors. À chaque fois que Koen Aerden descend voir son entraîneur, Jean-Pierre Trisman s'assure qu'il ne souffre pas trop du genoux gauche, qui le gênait la veille. 

Lorqu'un coureur connaît des difficultés au fur et à mesure que l'alitude croît, Philippe Doppagne glisse un mot d'encouragement et l'encourage à se dépasser, lui rappelant l'importance des efforts fournis pour le futur. Quand François Otjacques crève des deux roues, sans paniquer, il se fait remonter avec l'aspiration de la voiture de Pascal Duthoo, qui fait alors appel à son expérience de coureur pour le protéger un maximum du vent. Et l'on peut compter sur Fabrice Thomas pour faire régner la bonne humeur dans la voiture, une bonne humeur favorisée aussi par le fait qu'aucun coureur n'a eu pour l'instant la mauvaise expérience de chuter. "Nous avons été chanceux, car il en faut pour ne pas chuter, mais le sérieux, l'abnégation et l'application dans le travail permet à chacun de faire le job et d'éviter des situations aussi délicates qu'inutiles", affirme Anthony Hubert, entraîneur des Débutants. 

Et alors que tout le monde rentre de la sortie, remettre les bidons et récupérer les équipements, les soigneurs Jean-Luc, Pascal et Philippe préparent un planning pour les massages. Pendant trois heures, ils échangent avec les coureurs, toujours à leur écoute. "Une partie importante de l'entraînement afin de les mettre dans les meilleures dispositions possibles pour la sortie du lendemain", ajoute Pascal Duthoo. Une fois les massages terminés, il est temps d'aller souper. Après quoi, il faudra laver les bidons et fournir les médicaments aux éventuels souffrants, en attendant la prochaine sortie...

 

La galerie photos de cette avant-dernière journée à Cambrils est à retrouver ici

Commentaires

Facebook
Twitter
Instagram
Youtube